Monteur Vidéo

• Cinéma • Audiovisuel • Communication • Edition •

Monteur Vidéo

Montage vidéo avec le logiciel Final Cut Pro

Durée : 350 heures en 10 semaines

Formation qualifiante

Définition de la formation de monteur vidéo

Le monteur vidéo assure — seul ou en équipe, et/ou sous la responsabilité d’un réalisateur — le montage et s’il y a lieu, les trucages d’un projet audiovisuel. Il est le garant de la bonne exécution technique du projet lors du montage, de l’acquisition de tous les éléments nécessaires pour effectuer ce travail, jusqu’à la sortie finale du projet monté et de la sauvegarde des éléments de travail. Il est également responsable de la bonne conduite du projet (en coopération avec le responsable de la production) et de la qualité technique des séquences montées.

Son travail s’insère dans le processus de production d’un produit audiovisuel : il travaille donc en aval de la phase «prises de vue / tournage» et en amont de la postproduction sonore et de la diffusion/exploitation du produit.

Il s’agit d’un travail sur ordinateur avec des écrans type informatique et un moniteur de contrôle vidéo. Le monteur truquiste exerce son métier technico- artistique souvent en coopération avec un réalisateur.

Il veille à la qualité des enchaînements des séquences (les raccords), le rythme du déroulement d’un récit, de sa structure générale. Ce travail se structure en coopération permanente avec le réalisateur responsable du projet. Le monteur graphiste vidéo conseille le réalisateur, lui fait des propositions de montage qui transforment les souhaits de réalisation en séquences de plans montés.

Cet emploi s’exerce dans le contexte de projets émanant :

– d’une société de post-production

– d’un service audiovisuel d’une entreprise privée ou publique

– d’une chaîne de télévision publique ou privée, nationale, régionale ou locale.

Conditions d’acces à l’emploi de monteur vidéo

Ce titre professionnel est de niveau III. C’est un métier technico-artistique.

Il demande un bon niveau de culture générale, et de culture audiovisuelle en particulier. La culture audiovisuelle (cinéma, télévision) est fondamentale pour un exercice complet de l’emploi. Une connaissance approfondie des techniques audiovisuelles simplifie l’accès à l’emploi, et en particulier les techniques vidéo numériques et de certains outils (palette graphique, générateur de caractères).

Il s’exerce dans le contexte d’un projet émanant d’une société de production, d’un service audiovisuel d’une entreprise privée ou publique, d’une chaîne de télévision publique ou privée, nationale, régionale ou locale.

Description de la mise en œuvre de l’emploi monteur vidéo

Le rôle essentiel du monteur consiste donc à transposer une idée générale exprimée par un autre responsable (en général le réalisateur, parfois un responsable de la production ou un autre client) en une suite de plans montés (souvent tournés avant le début du montage). La finalité d’un montage peut être d’informer, de susciter une émotion, de distraire, d’inciter à la consommation (publicité ou autres produits commerciaux)

De nombreux genres de produit suscitent des approches de montage diffrentes. Chaque approche nécessite une réflexion sur les techniques de montage à utiliser. Le monteur apporte son savoir-faire et ses compétences professionnelles au projet. De plus, il est parfois obligé de pal- lier des lacunes de du tournage.

Dans certaines circonstances, le monteur peut être amené à utiliser des éléments graphiques simples, ou de créer et insérer des éléments typographiques.

Il peut également être amené de corriger des séquences vidéo en fonction d’une demande spécifique:

– enlever des éléments visuels non souhaités (nettoyage des images),

– masquer partiellement des parties d’image (en particulier des visages ou des enseignes commerciales),

Dans certains contextes de l’exercice il doit être en mesure :

– d’assurer un mixage du son d’une qualité acceptable si l’étape d’une postproduction sonore n’est pas possible,

– de raccorder les plans et séquences d’un projet avec la balance des couleurs et de la lumière (étalonnage d’égalisation) si l’étape d’une prestation d’étalonnage ultérieure n’est pas prévue, il peut être amené à conseiller le système de montage non linéaire à utiliser. Parfois il peut être consulté pour le choix d’un prestataire technique.

Une fois le fonctionnement technique vérifié, le monteur va configurer le système de montage sur 2 niveaux :

– Configuration du système d’exploitation informatique de l’unité centrale (en général sous Windows ou MacOS).

– Configuration des logiciels et progiciels qui seront utilisés pour le travail de montage (dont le progiciel à proprement dire que le monteur va en général personnaliser pour une uti- lisation optimale).

Après ces étapes, le monteur va organiser et planifier le déroulement de son travail : ici, la durée du projet et ses finalités sont des paramètres importants.

Il va ensuite préparer et numériser tous les éléments de travail qui rentreront dans le processus de montage du projet : en premier lieu, les séquences vidéo et son (souvent préalablement sélectionnés), puis d’autres éléments tels des éléments graphiques etc. Sur les projets longs (films, téléfilms etc.) l’acquisition des «rushes» peut se répéter tout le long du montage. Cette partie est parfois effectuée par un assistant, sous la responsabilité du monteur.

Une fois tous les éléments acquis et bien organisés, le monteur vidéo commence le montage du projet selon une approche appropriée et personnelle. Dans tous les cas de figure, il va visionner les séquences numérisées et leur donner un ordre souhaité. En affinant ce premier montage, il donnera au projet un discours, un rythme et une émotion recherchés, tout en res- pectant certaines règles élémentaires du montage. On distinguera clairement la maîtrise technique de l’outil (le système de montage non linéaire), du montage donnant un sens à un projet. Dans ce contexte, on précisera l’importance de cette distinction : la maîtrise du métier s’acquiert en premier lieu par un travail sur «l’art du raccord». Il s’agit de l’opération la plus fondamentale de l’art du montage qui est la transition entre 2 plans. En même temps, le montage nécessite une véritable éducation de l’œil, un sens accru de l’observation et de la mémorisation. Il maîtrise également une autre constante majeure du récit audiovisuel : l’ellipse, sans oublier le travail de l’espace sonore.

La création et structuration d’un projet évoluent souvent en coopération avec d’autres in- tervenants, et en particulier celle du réalisateur. Le monteur doit être capable de transcrire les souhaits de la réalisation en séquences montées. C’est ici que se distingue le bon monteur par une capacité d’écoute et de compréhension accrue : il doit apporter son savoir-faire technique et créatif à la réalisation d’une œuvre qui n’est pas la sienne.

Une fois le travail de montage effectué, le monteur vidéo peut exécuter un certain nombre d’améliorations du produit (en particulier des modifications esthétiques) : c’est la partie “trucages” de son travail.

Par “trucage”, il faut entendre toute intervention ou modification des séquences hors raccords par “coupe franche” (cut). En effet, toute autre modification passe par une intervention sur le contenu des images même (à commencer par un simple enchaînement par fondu). Sur un système de montage non linéaire, tous les effets sont calculés par l’ordinateur (parfois en temps réel). Aujourd’hui, on peut considérer qu’un certain nombre de trucages font partie du travail quotidien du monteur vidéo. Il s’agit d’effets assez simples à réaliser : effets d’enchaînement, incrustations, ajouts d’éléments typographiques, etc. A la fin de son intervention, il procédera à l’enregistrement du produit final. En général, il sortira le produit final sur un sup- port de diffusion (cassette vidéo) mais il peut aussi être amené de l’enregistrer sur un serveur média.

Puissance et potentialité croissantes et les progiciels sont de plus en plus des produits poly- valents permettant au monteur d’effectuer différentes taches peu complexes. Il s’agit notam- ment d’un mixage de son rudimentaire, de la création de sous-titres ou éléments graphiques, et d’un équilibrage colorimétrique des plans. Mais au-delà d’un certain seuil, ces interventions relèvent du travail de spécialistes (ingénieur de son, graphiste, étalonneur). D’autres systèmes multifonctions permettent la gestion d’enregistrements de sources (caméras, etc.), le montage et la diffusion des produits montés : ces régies sont de plus en plus fréquentes dans de petites ou moyennes structures audiovisuelles (télévisions locales, diffusion par Internet).

Le monteur qui a une bonne pratique de la prise de vue pourra exercer une réelle bicompétence pour un travail dans de petites structures de production (sociétés de production régionales ou locales, collectivités, télévisions régionales etc.). Par ailleurs, un monteur ayant acquis une bonne expérience professionnelle pourra voir son champ d’action étendu vers la réalisation de produits simples.

Pratique du montage avec Final Cut Pro

Intitulé du stage : Montage vidéo avec le logicel Final Cut Pro Durée : 350 heures en 10 semaines
Formation qualifiante
Durée hebdomadaire : 35 heures

Effectif maximum : 5 personnes
Lieu de formation : Le Monastier-sur-Gazeille

Dès son apparition en 1999, le logiciel Final Cut Pro (FCP) a considérablement bouleversé le monde de la post-production numérique, ébranlant le monopole des plus anciens : en pro- posant le montage temps réel en DV natif sans ajout matériel, FCP a dès le départ su profiter de l’essor de ce format semi-professionnel et gagner une très forte popularité auprès des uti- lisateurs d’ordinateurs Apple.

Au fur et à mesure de ses mises à jours, FCP a su s’enrichir de nouvelles fonctionnalités haut de gamme pour le montage et le trucage (correction colorimétrique, remappage temporelle, montage multi-caméras…) et prendre en charge l’ensemble des formats numériques broad- cast SD et HD (certains formats nécessitant cependant une configuration matérielle musclée).

FCP est devenu un outil incontournable, capable de répondre aux besoins de nombreuses productions: courts et longs métrages, publicités, habillages, films institutionnels et docu- mentaires…

Objectifs de la formation

Devenir compétent et autonome pour réaliser un montage de A à Z en SD ou HD avec Final Cut Pro.

Connaître l’ensemble des fonctionnalités de ce logiciel, ainsi que l’interopérabilité avec les autres logiciels de la suite Final Cut Studio.

Public concerné

Profil professionnel

Monteurs et assistant monteurs désirant travailler sur Final Cut Pro.

Réalisateurs et infographistes souhaitant pratiquer le montage numérique sur plate-forme Apple de manière autonome.

Pré-requis

Etre parfaitement familiarisé à l’outil informatique (Mac OS de préférence).

Posséder une bonne connaissance générale de l’environnement et de la culture audiovisuels (vocabulaire, technologies…).

Avoir une première expérience en montage.

Conditions d’accés

Accès gratuit pour les intermittents relevant de la catégorie professionnelle « techniciens du cinéma et de l’audiovisuel » justifiant de 2 ans d’ancienneté dans la profession et de 130 jours de

travail répartis sur les 24 mois précédant la demande de stage.
Ouvert aux salariés dans le cadre de la formation professionnelle continue.

Contenu

Formation intensive dispensée par des monteurs et monteurs-truquistes confirmés, professionnels impliqués dans l’environnement métier des stagiaires :

– gestion d’une station de montage sous Mac Os X ;

– apprentissage des fonctionnalités génériques et avancées de Final Cut Pro ;

– personnalisation de l’espace de travail ;

– gestion des principaux formats DV, SD et HD (capture, traitement, export, report sur bande…) ;

– création d’effets et de titrages ;
– utilisation générique de Motion et SoundTrack Pro.

Direction pédagogique

Michèle Blumental : chef monteurse en documentaire, titulaire d’une licence et maîtrise de Cinéma (Paris VIII), formatrice en communication et arts graphiques.

Méthodes pédagogiques

Les participants sont en situation de monteur durant toute la durée du stage et travaillent de manière autonome. Chacun dispose de sa propre station de montage connectée en réseau avec le reste du matériel et le formateur.

La prise en main des logiciels et l’apprentissage de leurs différentes fonctionnalités sont favorisés par des exercices de montage, d’habillage, de trucages et/ou d’effets spéciaux, basés sur des exemples choisis autour d’une fiction, d’images d’actualités, de bandes éléments news ou d’une publicité (rushes fournis).

Ces exercices servent ainsi à valider l’acquisition des compétences transmises pendant le stage, de même qu’à les mettre en œuvre dans des situations concrètes de montage. De frein potentiel, la technique doit donc devenir, pour chacun, un outil au service de la création. Cependant, conformément à la Charte de Qualité Formation AFDAS, cette formation n’a pas pour finalité spécifique la réalisation d’un produit fini ou d’une œuvre artistique.

D’une façon générale, nous entendons mobiliser un mode de travail pédagogique de type appropriatif : le stagiaire, acteur de son devenir professionnel, est mis en situation d’appro- priation de savoirs et de savoir-faire, dans le cadre de son projet personnel.

Moyens techniques

Stations IMac avec double écran (1 station par stagiaire).

Suite logiciels Final Cut Studio (dernière version, inclus Lyfe Type, Soundtrack Pro et Motion)

magnétoscopes DV et HDV Rushes SD, HD et Film

 

Exemple de réalisation de stage

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